A côté des activités de routine, le mois de Novembre 2021, a été caractérisé par les activités ci-après :

• La visite du Directeur d’AJAN au Centre Maisha
• Le lancement officiel des activités de l’année Ignatienne
• La messe en mémoire des bénéficiaires décédés l’année en cours

a) La visite du Directeur d’AJAN au Centre Maisha à Kisangani (RDC)

Cette visite du Directeur d’AJAN s’inscrit dans le cadre d’évaluation du niveau d’exécution des activités de l’année jubilaire ignacienne au Centre Maisha.

A l’issue de laquelle, il a encouragé tout le Staff à ne pas baisser les bras face à la pandémie de la COVID-19 qui ébranle profondément nos sociétés avec des conséquences socioéconomiques néfastes. Nous l’en remercions !

a) Le lancement officiel des activités de l’année Ignatienne au Centre Maisha

Tout a commencé par une conférence-débat organisée par le Directeur du Centre Maisha, au cours de laquelle deux thèmes ont été successivement présentés aux animateurs choisis pour la réalisation des activités jubilaires Ignaciennes sur terrain. Il s’agit de :

1. Le Centre Maïsha et la protection de la Maison Commune.

Le Centre Maïsha se joint à d’autres initiatives de l’Eglise pour prendre soin de la Terre, qui est notre Maison Commune.

C’était l’occasion pour le Directeur du Centre Maisha à révéler aux participants la volonté ferme de l’Eglise à s’engager dans la réflexion et dans l’action en faveur d’une écologie intégrale.

C’est autour de la présentation du projet « Plateforme d’action Laudato Si » lancé par le Pape François le 25 Mai 2021 que le Père directeur a centré son allocution.

Il a invité ses interlocuteurs à une prise de conscience qui doit se muer à des actions concrètes dans notre gestion quotidienne de la vie.

"Nous avons besoin d'une nouvelle approche écologique qui puisse transformer notre façon d'habiter le monde, nos styles de vie, notre relation avec les ressources de la Terre et, en général, notre façon de voir l'humanité et de vivre la vie" (Pape François).

Considérant les sept objectifs de la plateforme, le père les a conviés à s’appliquer à répondre au cri de la terre et au cri des pauvres, à œuvrer pour la promotion d’une économie écologique, d’adopter un mode de 4 vie simple, promouvoir une éducation et une spiritualité écologique et encourager l’engagement communautaire et participatif.

• 2. L’ « Implication de la jeunesse dans les processus de lutte contre les changements climatiques (Ville de Kisangani/TSHOPO – RDC) » thème présenté par monsieur Anselme ALIYO, Chercheur en Environnement.

En effet, on parle des changements climatiques ou réchauffements climatiques, lorsque le climat d’une région ou d’un milieu donné connait des perturbations régulières suite aux effets de différents facteurs environnementaux qui agissent négativement.

En effet, on parle des changements climatiques ou réchauffements climatiques, lorsque le climat d’une région ou d’un milieu donné connait des perturbations régulières suite aux effets de différents facteurs environnementaux qui agissent négativement.

Autant de questions auxquelles l'orateur s'est adressé et a apporté quelques réponses pour éclairer l'auditoire. Nous sommes tous d'avis que le changement climatique (le réchauffement climatique) est soutenu par les activités humaines. Il appartient donc à la communauté humaine de réguler sa relation avec son environnement pour éviter la catastrophe. Pour mieux comprendre l'implication humaine, il est important de comprendre d'abord un phénomène naturel qu'est « l'effet de serre ».

C'est un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre. L'effet de serre est un piège à chaleur. La lumière du soleil traverse l'atmosphère et est ensuite absorbée par le réchauffement de la terre. Cela renvoie la chaleur sous la forme d'un rayon infrarouge. La présence dans l'atmosphère de certains gaz comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), etc., empêche cette chaleur de s'échapper.

Les activités humaines produisent des gaz à effet de serre, de sorte que la combustion du gaz, du pétrole et du charbon libère du dioxyde de carbone. De même que le bétail et les décharges libèrent du méthane, l'émission de certains produits chimiques augmente également l'« effet de serre ». L'homme contribuerait ainsi au réchauffement climatique. Le changement climatique a un impact négatif sur la santé, les écosystèmes, l'agriculture et la biodiversité.

C'est pourquoi il est plus qu'urgent que nos jeunes prennent conscience et s'engagent non seulement à sensibiliser les populations sur les effets néfastes du changement climatique et les risques qu'ils présentent, mais aussi à initier des actions et des micro-projets pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

A l'issue de cette conférence-débat, les supports de sensibilisation ont été remis aux animateurs pour les activités sur le terrain.

Nous avons recueilli les impressions d'un participant :

Q/Quelles sont vos impressions sur cette conférence-débat, à l'issue de laquelle sont lancées les activités de l'année ignatienne dont vous êtes l'un des animateurs ?

R/ It was a very interesting conference; the presentation on “Involving youth in the process of combating climate change” touched me a lot because there are certain acts that we take on a daily basis that destroy our environment without realizing it. For example ; throw plastic bags everywhere after use, plastic bottles abandoned in all corners of the city. There are many examples to cite. I realize that these are practices posed out of ignorance. Today I am educated and I will disseminate it widely. Thank you to the Maïsha Center for this initiative.

C) Messe à la mémoire des bénéficiaires décédés l'année en cours

Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le sida.

Cette année, le thème choisi par l'ONUSIDA est : Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux épidémies.

Après 40 ans de lutte contre cette pandémie, le centre Maïsha sera l'année prochaine dans sa vingtième année de lutte, nous constatons avec amertume que les inégalités économiques et sociales ne font que s'accroître dans la lutte contre le sida. La présence du COVID-19 aggrave la situation socio-économique déjà très précaire des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Le Centre Maïsha, bien que n'ayant aucun moyen financier, a commémoré par anticipation cette journée, lundi 29 novembre (jour des rencontres des bénéficiaires) par une messe d'action de grâce pour rendre hommage aux bénéficiaires décédés au cours de cette année. , Environ dix. A noter que pendant que nous célébrions la messe, un jeune de 19 ans décédé deux jours auparavant a été enterré. Il est né avec cette infection par le VIH.

La lutte contre le sida a beaucoup évolué dans de nombreux pays organisés, où la santé publique est la préoccupation majeure des pouvoirs publics. Comme Mme Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA, en témoigne dans son message d'aujourd'hui : « Nous assistons à la quasi-disparition des décès dus au sida et des nouvelles infections à VIH dans les pays où les dirigeants prennent des mesures audacieuses et des efforts concertés, s'appuient sur les dernières découvertes scientifiques, fournissent des services qui répondent aux besoins de tous, protègent les droits de l'homme et défendent un financement adéquat ». Tout en reconnaissant également les étapes qui ont échoué ; "Mais ce n'est le cas qu'à certains endroits et pour certaines personnes".

En effet, alors qu'ailleurs les taux de décès et de nouvelles infections diminuent, malheureusement chez nous c'est le contraire. Nous enregistrons de nouveaux cas presque tous les deux mois.

Puissent les âmes de nos bénéficiaires qui nous ont précédés contempler la grandeur de la bonté de Dieu qu'ils n'ont certainement pas expérimentée avec leurs semblables.

Novembre 2021 Séverin Mukoko, SJ et Toussaint Angwambi