Donner aux jeunes les moyens de se construire un avenir plein d'espoir : Réflexions tirées de la conférence de Pâques 2025 du NMCS
Dans le cadre des initiatives menées par des jeunes et soutenues par le Réseau jésuite africain de lutte contre le sida (AJAN), des bénévoles du Programme de développement intégral de la jeunesse ont participé à la Conférence de Pâques du Mouvement national des étudiants catholiques (NMCS), qui s'est tenue du 17 au 21 avril 2025 au lycée de Shungu. Ce rassemblement annuel a réuni 300 étudiants catholiques d'établissements d'enseignement supérieur du Zimbabwe pour une semaine de foi, de formation et d'autonomisation des jeunes.
Lors de l'événement, les bénévoles ont animé des séances d'éducation par les pairs sur la santé mentale, la toxicomanie et l'alcoolisme, ainsi que sur l'entrepreneuriat social. L'équipe a mis en lumière les statistiques alarmantes concernant la consommation de drogues chez les jeunes Zimbabwéens, en insistant sur les stratégies de prévention et sur les services de soutien proposés par le bureau jésuite de la jeunesse par l'intermédiaire de l'aumônerie. Agnes Mbenene, défenseure de la santé mentale, a insisté sur l'importance du bien-être émotionnel et a partagé des conseils d'auto-soins et des ressources d'assistance téléphonique.
Lors d'une présentation captivante, Ruvimbo Ndaa, étudiante en droit, a évoqué le pouvoir transformateur de l'entrepreneuriat pour les jeunes catholiques. Son message était clair : l'autonomisation financière et personnelle commence par des idées audacieuses et un changement de mentalité.
Les commentaires des étudiants ont reflété l’impact de ces séances, beaucoup d’entre eux exprimant leur gratitude pour les espaces sûrs et le soutien mis à disposition grâce à l’initiative.
Ce que j'ai le plus retenu de la Conférence de Pâques, c'est que la vie ne se résume pas à s'amuser en boîte de nuit et à boire de l'alcool. J'ai réalisé qu'il peut y avoir tant de plaisir et de sens à prier avec les autres, dans la communion et le lien d'amour qui nous unissent en tant que jeunes en Christ. Il y avait quelque chose de spécial à être témoin de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ par nos chants et nos prières.
– Tatenda Mugandani, Université du Zimbabwe
La conférence m'a rappelé qu'en tant que pèlerins d'espoir, nous ne sommes pas seuls sur notre chemin. Nous cheminons ensemble avec le Christ, qui nous guide et nous soutient. J'ai appris l'importance de garder espoir, même dans les moments difficiles, et de faire confiance au plan de Dieu.
– Samantha Chiwawa (Université nationale des sciences et technologies)
La toxicomanie est devenue un problème répandu dans nos universités en raison de multiples facteurs, tels que le manque d'activités récréatives, la pression scolaire et la pauvreté. Par conséquent, les étudiants se tournent souvent vers la drogue et l'alcool pour trouver du réconfort. Cependant, l'initiative du bureau jeunesse visant à s'attaquer à ce problème est louable ; idéalement, elle se poursuivra afin que nous puissions aider les étudiants en leur proposant des alternatives à la consommation de drogues.
– Michael T Mutanga, étudiant à l'Université d'État des Midlands
Assister à la conférence m'a appris la valeur de la prière et du culte en commun. Être avec des pairs qui me comprennent m'a apporté de la joie et nous a permis de louer Dieu d'une manière qui nous a touchés. La séance sur la santé mentale a été particulièrement marquante, car elle a mis en lumière des facteurs qui peuvent nous affecter, nous les étudiants, sans que nous en soyons conscients. Nous avons également appris les risques de la toxicomanie et son impact sur les jeunes.
-Isabel Magebede, Université catholique du Zimbabwe
Le Père Peter Banda SJ, délégué de la jeunesse (2e à partir de la gauche) avec les jeunes qui ont assisté à la conférence de Pâquesau lycée Shungu, au Zimbabwe.
La conférence a constitué une formidable plateforme d'engagement et d'autonomisation des jeunes. Grâce à la collaboration continue de partenaires comme le Réseau jésuite africain de lutte contre le sida (AJAN), l'IYD reste déterminé à promouvoir une « GÉNÉRATION HEUREUSE » qui œuvre pour bâtir une génération de jeunes leaders résilients, informés et autonomes, sans drogue.
Par Benjamin T Matsika, Coordinateur du développement intégral de la jeunesse, Zimbabwe
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