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JOURNÉE MONDIALE DU SIDA 2022 ; MÉMOIRE SUR LE THÈME DE CETTE ANNÉE-EQUALIZE

Lors de la célébration de la Journée mondiale du sida de cette année 2022, avec le thème EQUALIZE, le Réseau jésuite africain contre le sida (AJAN) a invité les jeunes des écoles de différents centres en Afrique à participer et à écrire un article qui parle de la compréhension des jeunes du thème de cette année. A cet égard, une GATEKA Aella Sania Stephy A/S 2022-2023, Classe 3PFBCST1, Lycée du Saint-Esprit, à travers le Service Yezu Mwiza (SYM) au Burundi nous a présenté un article qui parle de « Travaillons pour un accès égal à Services VIH et opportunités TIC ».

L’égalité est un principe à suivre partout et en tout. L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dispose que : « La loi doit être la même pour tous ». Cela signifie que les personnes vivant avec le VIH doivent être traitées de la même manière sans aucune distinction.

Le VIH chez les filles et les femmes africaines surtout au Burundi est alimenté par de nombreuses inégalités entre les sexes qui s’interconnectent aux niveaux individuel, socio-culturel, économique et systémique. Ces inégalités entre les sexes, notamment la violence à caractère sexiste et la violence conjugale, intensifie la vulnérabilité physiologique des femmes et des filles au VIH et bloquent leur accès aux services de dépistage, au traitement et aux soins liés au VIH. Si le VIH est alimenté par les inégalités entre les sexes, il les affermit en rendant les femmes plus vulnérables à ses effets.

En plus, le fait qu’il peut y avoir un déséquilibre des pouvoirs entre les hommes et les femmes implique que de nombreuses femmes se retrouvent incapable de prendre de décisions concernant leur sante. Ces inégalités sont plus prononcées pour les femmes marginalisées, migrantes et handicapées en raison de leur risque accru de discrimination et de violence.

Certaines des inégalités entre les sexes qui alimentent l’épidémie de VIH sont : la violence à caractère sexiste, y compris le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines, les inégalités de pouvoir et de prise de décision, le manque d’autonomisation économique des femmes, le manque d’accès des filles à l’éducation, information, et les cadres juridiques et politiques discriminatoires.

  • Combattons pour éradiquer les inégalités aux personnes vivant avec le VIH.
  • Que notre gouvernement s’engage pour punir quiconque viole le droit de l’homme surtout chez les PVVIH.
  • Qu’il y ait des lois régissant les partenaires vivant avec le VIH.
  • Que le gouvernement mette toujours l’accent sur les situations à risque tels que les inégalités, préjuges, inégalités entre les sexes, discrimination, barrières économiques, qui augmentent la vulnérabilité au VIH/SIDA.

En outre, la communication est l’un parmi d’autres moyens pour lutter contre le VIH. Nous vivons un monde où la technologie se développe du jour au jour. De multiples industries ne cessent pas de fabriquer et disposer des outils de communication pour rendre ce monde meilleur. Alors, communication devrait être l’un des outils pour nous aider à lutter contre le VIH et aux inégalités pour laisser tout le monde avoir un accès égal aux services VIH.

Dans certains cas, nous oublions que la politique, plus particulièrement la politique gouvernementale, peut jouer un rôle significatif dans la création d’un milieu propice au changement positif de comportement. La politique gouvernementale peut exercer une grande influence dans la lutte et prévention contre le VIH.

Cependant, l’accent sur la sante sexuelle et reproductive est encore léger. Les messages transmis ou diffusés sur les radios sont encore dilués. Par conséquent, certaines réalités ne sont révélées à la population. D’où l’ignorance sur certains modes de transmission et de prévention du VIH.

Que pouvons-nous faire pour surmonter ?

  • La politique gouvernementale devrait promouvoir une société dynamique, au sein de laquelle les médias et la population peuvent exprimer des points de vue différent.
  • Que des messages soient transmis via les outils de communication pour informer la population burundaise et surtout à l’endroit des PVVIH sur la transmission du VIH et mode de prévention, services offerts.
  • Le gouvernement devrait toujours multiplier des formations physiques pour donner l’opportunité à ceux qui n’ont pas les moyens de communications pour acquérir des connaissances sur le VIH.
  • Il faut considérer le VIH/SIDA comme un problème social et lié au développement. En conséquence, l’allocation et la distribution des ressources pour s’attaquer à la pandémie doivent être considérées parallèlement aux autres problèmes sociaux et liés au développement.

Partagé par, Fleury VOUS ÊTES LE SEUL, sj

Project and Programmes Coordinator, Service Yezu Mwiza (SYM), Burundi

P. Matambura Ismaël, SJ

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