Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des filles et des femmes, le CA MDG grâce à son partenariat avec AJAN, a marqué cet événement pour une sensibilisation pour le respect des droits de toutes personnes humaines, en particulier de ceux qui sont vulnérables et exclus de la société.
En effet, le CA MDG a choisi de renforcer ses engagements de lutter contre toute forme d’injustice. Madagascar compte parmi les pays les plus touchés par les violences faites aux filles et aux femmes, étant donné la persistance des pratiques traditionnelles néfastes au bien être de la personne, le taux de scolarisation étant très bas (seulement 76 % pour le niveau primaire), la pauvreté de la population (91% de population vivent en dessous de la pauvreté avec un revenu de 2$/jour), le non-respect des cadres légaux érigés dans le pays, etc.
La contribution de CA MDG, répondant à sa vocation d’être un Centre de formation et de recherche, est justement d’offrir divers thèmes de formation dans le cadre de la lutte contre les violences envers les filles et les femmes, dans le but de renforcer les compétences des acteurs de développement, de conscientiser les diverses organisations et associations sur la solidarité à mener dans cette lutte, de faire des recherches afin d’offrir les meilleures recommandations et approches adéquats. Les activités effectuées avec les jeunes dans ce cadre ont été menées à bon escient grâce à la collaboration et le soutien de l’AJAN.
En effet, pour renforcer cette lutte, des outils de sensibilisation et de plaidoyers sont jugés vraiment utiles dans l’atteinte des objectifs de sensibilisation. Un concours pour les jeunes a été ouvert à cet effet, il s’agit d’une conception d’outils de plaidoyer dans la lutte contre la violence envers les filles et les femmes, de défendre leur cause et leur droit, de prévenir les différentes sortes de violences et de soutenir les victimes durant ses temps douloureux. La sortie officielle des 4 vainqueurs de cette compétition a donc été organisée le 10 décembre dernier, journée internationale des droits de l’Homme, une journée relayée par divers messages de réflexion, de sensibilisation, de solidarité et de conscientisation à mener constamment le combat contre toute atteinte aux droits fondamentaux des plus vulnérables.
Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, le 1er décembre, le CA MDG entend mener un « empowerment » de la population à ce sujet.
Depuis l’année 2009, les sensibilisations à la lutte contre le VIH/sida ont connu une déperdition à cause de différents facteurs liés au partenariat financier et aux circonstances nationaux. En dépit du taux de prévalence VIH qui est à moins de 1% à Madagascar, le nombre de personnes testées séropositives connaissent une recrudescence ce dernier trimestre, avec plus de 1000 personnes dépistées positives, selon le secrétaire exécutif du Comité National de Lutte contre le SIDA durant la célébration de la journée du 1er décembre.
Le plus alarmant est le fait que ces chiffres concernent surtout la jeune population malagasy à partir de 15 ans. Par ailleurs, les circonstances engendrées par l’existence du coronavirus mettent l’importance de cette lutte au deuxième ou troisième plan de la préoccupation de la population. Le CA MDG, par son rendez-vous hebdomadaire avec ses auditeurs fidèles au programme radiophonique, a parlé de ce sujet durant son émission. Le thème discuté « Le VIH/sida existe toujours dans notre pays, ne soyons pas imprudents », a pour but de réveiller la population et de les mettre en garde face à cette