Pour la première fois au Rwanda, le Centre Jésuite Urumuri (JUC), le Réseau Jésuite contre le SIDA (AJAN) et le Secrétariat de l’Education Catholique de l’Archidiocèse de Kigali ont lancé le Programme « Génération Heureuse ! »
Du 22 au 31 juillet 2019, un atelier de formation de formateurs s’est tenu à Kigali. Au cours de ces dix jours, l’atelier a rassemblé 30 enseignants d’écoles catholiques de l’archidiocèse de Kigali. L’objectif de l’atelier était de permettre aux participants de s’exprimer sur les défis épineux auxquels les jeunes sont confrontés, en particulier la pandémie de VIH&SIDA, les grossesses précoces chez les jeunes et la toxicomanie. Il a également été organisé pour les exhorter à unir leurs efforts pour trouver des solutions positives, une fois de retour dans leurs écoles et leurs communautés respectives.
Comme l’a souligné le p. Elphège Quenum SJ, directeur d’AJAN, le Programme de la Génération AHAPPY pour la Jeunesse, est enraciné dans la tradition de la pédagogie ignatienne qui favorise le développement intégral de l’être humain.
Au cours de la cérémonie de lancement, le p. Patrice Ndayisenga SJ, Directeur du Centre URUMURI (JUC), a souligné que le Programme de la Génération AHAPPY arrive au Rwanda au bon moment, car la jeune génération, en particulier les jeunes âgés de 10 à 24 ans, doit être éduquée sur la manière de vivre heureuse sans le supplice du VIH/Sida. Il a ajouté que le centre jésuite URUMURI guidera les jeunes pour qu’ils espèrent en l’avenir.
Le programme fonctionnera dans des écoles catholiques de l’archidiocèse de Kigali et s’étendra par la suite à d’autres écoles et à d’autres diocèses du Rwanda. Il a souligné la nécessité d’étendre et de renforcer ce programme au Rwanda, car l’éducation fait partie des devoirs de l’Église catholique, et en particulier des jésuites (Compagnons de Jésus), selon la tradition de la pédagogie ignatienne.
L’éducation fait partie des priorités des jésuites, disait le p. Patrice Ndayisenga, directeur du JUC
Le directeur du réseau jésuite africain (AJAN), responsable du programme AHAPPY en Afrique, le p. Elphège Quenum, pour sa part, a souligné que la croissance, jour après jour, dans les différents pays où l’Eglise catholique est établie est primordiale pour AHAPPY. Il a remercié le Centre jésuite Urumuri (JUC) pour l’idée ingénieuse d’inviter des enseignants à l’atelier, car ils seraient des «points focaux» dans différentes écoles et contribueraient au fonctionnement des clubs VIH/Sida.
Dans son discours, Mgr. Casmir UFITUMUKIZA, Vicaire Général de l’archevêque de Kigali, a déclaré qu’il fallait mettre un accent particulier sur la famille, car c’est la fondation de l’église et sans elle, la mission de l’église serait difficile à accomplir. « La famille est composée à la fois de parents et d’enfants, mais une attention particulière doit être accordée aux enfants principalement victimes de maladies mortelles telles que le VIH/Sida, des maladies incurables et d’autres problèmes qui entravent leur progrès et le bien-être de nombreuses familles dans le monde… Il y a un grand besoin d’écouter les enfants », a-t-il souligné.
Il a lancé un appel aux parents, aux enseignants, à l’église et à toute la communauté pour qu’ils écoutent les enfants et les aident à résoudre leurs problèmes, car les enfants ont besoin de l’aide des parents et des enseignants dès leur plus jeune âge.
Après la messe de clôture, Mgr. Casimir Mfitumukiza, a officiellement lancé le programme de la Génération AHAPPY pour les jeunes en coupant le gâteau préparé pour cet heureux événement.
Fr. Elphège (à gauche) Mgr. Casmir, le p. Onesphore et le p. Patrice coupe le gâteau pour lancer le programme AHAPPY
Mathieu NSENGIYAREMYE-Chargée de communication, JUC