Première lecture : Isaïe 50, 4-7 ; Psaume responsorial : Psaume 22, 8-9. 17-18a. 19-20. 23-24 ; Deuxième lecture : Philippiens 2, 6-11 ;
Évangile : Luc 22:1423:56 ou Luc 23:1-49

A reflexão do Domingo de Ramos é do Pe. RAZAFINANDRAINA Noël Marie Cyprien Médard SJ., Director, Centre Arrupe Madagascar (CA MDG).
Cette semaine, inaugurée par l’entrée solennelle de notre Seigneur à Jérusalem, est la plus sainte pour nous tous, les Chrétiens du monde entier. Elle garde la raison d’être de notre foi, de notre d’existence et de notre espérance. L’évangile selon saint Luc chapitre 19, versets 28-40 ouvre la liturgie en ce dimanche des Rameaux.
Jésus ose publiquement entrer à Jérusalem sans se cacher, pas comme les autres jours précédents : « Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.» (Jean 7,10). Jésus a pressenti ce qui lui va arriver en montant à Jérusalem, en considérant la montée de tensions entre lui et les responsables religieux Juifs ces derniers temps. Ils l’ont cherché pour l’éliminer (Jean 7, 1). Combien de fois ils ont voulu sa mort mais « son temps n’était pas encore arrivé ». Mais cette fois-ci, Il prend le défi et se montre décisif à prendre en main son destin. Il n’a pas d’autres projets que ceux du Père : offrir sa vie pour le salut du monde, y compris ceux qui vont le condamner.
Pour réaliser son entrée, il demande la collaboration de ses disciples pour chercher un petit âne. Il utilise ses relations pour accomplir la volonté du Père : relation avec ses disciples et avec son environnement que l’âne représente. Même s’il est le fils de Dieu tout puissant, il aime travailler avec les autres. Cette façon doit aussi faire partie de celle de nous tous les Chrétiens. Jésus nous apprend que l’accomplissement de la volonté de Dieu appelle à une considération des autres et à une collaboration.
C’est au dimanche des Rameaux qu’on lit l’évangile de la passion du Christ. Ce qui se passe nous montre le paradoxe de notre vie. D’un côté il y a la haine aveugle de la part des Chefs juifs, traduite par les mensonges, les intoxications, la violence et la mort ; de l’autre côté il y a cet Amour infini de Dieu qui s’incarne en Jésus et est traduit par le don total de lui-même, par la fidélité à sa mission et par la confiance sans faille à Dieu, son Père. L’objectif, quel que soit le prix, c’est de renouer un lien éternel entre nous et Dieu trinitaire : institution de l’eucharistie, don de soi, don de vie.
La condamnation à mort de Jésus vient de la méchanceté humaine. Quand la haine et la jalousie s’installent dans nos cœurs, nos discernements sont faussés comme ceux des chefs religieux Juifs et Pilate. Nous perdons l’objectivité de nos jugements et à plus forte raison l’illumination de l’Esprit de Dieu. Jésus a accepté tout cela car sa confiance au Père et son espérance à la victoire de la vie face à la mort lui donnent courage à aller jusqu’au bout de sa passion. Nous lui demandons d’avoir aussi cette force dans nos luttes quotidiennes contre les injustices, la corruption, les mensonges, l’égoïsme, la haine, les violences…
Que cette semaine sainte booste nos efforts et nos engagements de vrais Pèlerins de l’espérance.
Amen.
Comments are closed.