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RÉFLEXION POUR LE DEUXIÈME DIMANCHE DE CARÊME 2024

Sommes-nous prêts à prendre le risque de sacrifier quelque chose de précieux ?

PREMIÈRE LECTURE: Genèse 22, 1-2.9-13.15-18 | PSAUME (115 (116b), 10.15, 16ac-17, 18-19) R/ Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants. (114, 9) | DEUXIÈME LECTURE: Romains 8, 31b-34 | ÉVANGILE: Marc 9, 2-10

La réflexion de ce dimanche est de :

Deacon Francis Kyalo SJ.,

St. Joseph Development Programmes, Kangemi, Kenya.

En ce deuxième dimanche de Carême, les passages des Écritures nous appellent à une vie de foi authentique. Une vie de complète soumission à la volonté de Dieu dans notre lutte est ce que démontre la première lecture. Abraham est prêt à donner ce qu'il considère comme précieux pour l'amour de Dieu. Il est prêt à sacrifier son unique fils.

Le même sacrifice prend une place plus élevée dans la deuxième lecture, où il provient du Divin lui-même. Dieu, dans son amour pour l'humanité, a dû donner son unique fils, souffrir et mourir pour le salut de tous. Il n'y a pas de plus grand amour et de sacrifice que celui-ci. Être prêt à donner sa vie pour l'amour de Dieu ou d'une autre personne. Ainsi, les première et deuxième lectures nous rappellent que notre sacrifice doit être pour un bien plus grand. Le sacrifice d'Abraham est pour le plus grand bien de rester fidèle à Dieu. Quel est le résultat de la préparation d'Abraham ? Il reçoit les bénédictions de Dieu et une nouvelle promesse lui est faite ; ses descendants seront innombrables, et les bénédictions pour le reste de l'humanité couleront à travers eux. D'autre part, la deuxième lecture présente un autre sacrifice à un autre niveau. Bien sûr, c'est une continuité et un accomplissement des bénédictions et des promesses données dans la première lecture. Le sacrifice de Dieu en donnant son unique fils vise à nous ramener à lui par le sang de l'Agneau pascal. Par le Christ, toutes les bénédictions affluent. De toute évidence, le plus grand bien qui découle de tout sacrifice doit mener à servir Dieu ou à ramener l'humanité à Dieu.

C'est notre message aujourd'hui. Sommes-nous prêts à prendre le risque de sacrifier quelque chose de précieux ? Et quelle est cette chose si précieuse que nous sommes prêts à sacrifier ? Le sacrifice nous demande de sortir de sa zone de confort. Pour cette raison, le sacrifice n'est pas facile. Le passage de l'Évangile le montre clairement. Lors de la transfiguration, il y a une atmosphère consolatrice grâce aux événements qui se déroulent au sommet de la montagne. Pierre, Jacques et Jean souhaitent y rester pour toujours. Ainsi, l'idée de construire des tentes sur cette montagne implique de ne pas vouloir changer. Le désir de rester dans nos zones de confort. Grâce à l'action de Jésus. Au lieu de répondre à la demande de Pierre, il les fait descendre de la montagne.

Jésus veut que nous sortions tous de nos cocons pendant ce Carême, là où nous trouvons du réconfort. Au lieu de cela, il veut que nous soyons prêts à affronter les défis du malin en sortant de nos tentes. Quelle est ma tente, quelle est ta tente ? Cela peut être cette habitude à laquelle je m'accroche et que je trouve difficile à changer. Ou peut-être est-ce ma personnalité que je ne travaille pas à améliorer parce que l'orgueil obscurcit ma rationalité. Les pratiques du Carême, à savoir la prière, le jeûne et l'aumône, sont des actes simples pour sortir de nos tentes et servir le peuple de Dieu.

P. Matambura Ismaël, SJ

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