Lectures du 4e dimanche de Carême (année A) :

1^ère lecture. 1 Samuel 16:1b, 6 – 7, 10 – 13a.

Psaume responsoriel. Psalms 23: 1 – 3a, 3b – 4, 5, 6

Évangile ; Jean 9:1 – 41

Évangile; John 9:1 – 41

Reflet de la lecture par

Monsieur  Dieumerci LONDJIRINGA DRAMANI

Bien-aimé de Dieu Shaloom !

Alors que l'église célèbre le quatrième dimanche de Carême, la lecture d'aujourd'hui de l'Évangile de Jean porte sur la guérison de l'aveugle-né, ce qui nous invite à nous concentrer sur les aspects physiques et spirituels de la vue et de la lumière. Dans la première partie de l'Évangile d'aujourd'hui, nous entendons la réponse de Jésus à une croyance répandue à son époque : que le malheur et l'invalidité étaient le résultat du péché. Cette croyance est la raison pour laquelle on pose à Jésus la question de savoir quel péché a causé la cécité de l'homme, le sien ou celui de ses parents. Jésus ne répond pas directement, mais donne à la question une dimension entièrement différente à travers le handicap de cet homme, la puissance de Dieu sera rendue manifeste. Jésus guérit alors l'homme. C'est le message clé de l'Evangile d'aujourd'hui.

Le premier dimanche de Carême, Jésus fut tenté par le diable ; dans son état de faiblesse physique, il a résisté aux trois tentations résumant les réalités de notre quotidien en particulier l'envie, le pouvoir oubliant que tout ne vient que du père, le créateur de toutes choses.

Le deuxième dimanche, Jésus a été transfiguré en présence de ses trois apôtres sur la montagne ; un signe de retraite, de prière; l'occasion de faire le point sur sa vie. Une voix du ciel comme le jour du baptême nous rappelant que Jésus est le fils bien-aimé de Dieu, et nous demandant de l'écouter.

Le troisième dimanche, Jésus se présente comme l'eau de la vie, celui qui boit cette eau n'aura plus jamais soif ; en demandant de l'eau à cette Samaritaine, Jésus vient mettre fin au conflit entre le Juif et le Samaritain, qui n'ont pu avoir de relation pendant longtemps ; il vient apporter la paix entre ces deux nations.

Aujourd'hui; la révélation du quatrième dimanche de Carême et le moment de l'illumination surviennent lorsque l'aveugle-né rencontre à nouveau Jésus. Ayant appris la nouvelle de son expulsion, Jésus recherche l'aveugle-né et se révèle à lui comme le Fils de l'homme. En ce moment, l'aveugle-né se révèle être un homme de foi et adore Jésus. L'enseignement de ce dimanche peut se résumer en un mot court, ce mot est « FOI ».

Ce n'est pas la première fois d'écouter ce petit mot, nous l'avons écouté plusieurs fois à travers les Saintes Ecritures et le plus souvent, nous avons du mal à vivre cette foi. Avoir la foi signifie reconnaître que nous sommes créés par Dieu et que tout vient de lui, rien n'étant impossible ; ce faisant, nous hériterons de son amour inépuisable.

La guérison est controversée parce que Jésus guérit le jour du sabbat. Les pharisiens, les autorités religieuses du temps de Jésus, comprenaient que la loi de Moïse interdisait le travail (y compris la guérison) le jour du sabbat. Ils ont aussi du mal à croire que Jésus a accompli un miracle. Pour déterminer si l'homme est vraiment né aveugle, les pharisiens l'interrogent ainsi que ses parents. L'homme interpelle les dirigeants de la synagogue sur leur évaluation du bien que Jésus a fait.

Jésus aujourd'hui nous ouvre les yeux et nous libère de la peur en devenant un guide pour nous tous. Chaque fois que nous péchons, nos yeux sont voilés et nous sommes limités par nos péchés ; les péchés dont nous sommes devenus esclaves, nous empêchant d'être spirituellement libres. Après que Jésus ait guéri l'aveugle, Jésus conteste ce point de vue en déclarant que la cécité de l'homme n'était pas causée par le péché, mais était plutôt une opportunité pour que la puissance de Dieu se manifeste, même s'il le fait un sabbat, on nous demande de nous entraîner à porter de bonnes actions, peu importe le moment, le lieu ou à qui ? Ce qui compte, c'est comment nous pouvons voir le bien en chacun de nous, abandonner nos péchés et le suivre.

Prière: En ce quatrième dimanche de Carême, demandons à Dieu de guérir notre aveuglement spirituel qui nous empêche de voir comme Dieu voit, afin qu'avec l'Aveugle, nous puissions dire : « Je crois, Seigneur », puis passer à adorez-le comme il l'a fait.

Par, Monsieur Dieumerci LONDJIRINGA DRAMANI
Étudiante