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Troisième dimanche de Carême 2025 Réflexion : Dieu nous invite à prendre le bon risque

Première lecture : Exode 3, 1-8A. 13-15 Psaume responsorial : Psaume 103 Deuxième lecture :1 Corinthiens 10, 1-6. 10-12 Évangile :Lc 13, 1-9

La réflexion du troisième dimanche du Carême est menée par  Vincent Opiyo SJ, scolastique jésuite en régence à Radio Kwizera, Ngara, Tanzanie.

Le Carême est un temps de prière, de jeûne et de partage, mais aussi de conversion. En effet, les trois piliers du carême sont pris en sandwich par cette grâce de la conversion. Qu’après le jeûne et la prière, il faut se repentir, se convertir. C'est une âme convertie qui se réjouit dans le Seigneur - qui rend grâce en manifestant cette joie que le Seigneur lui a accordée et en plus qui prend les décisions justes.

En ce troisième dimanche du carême, les lectures nous invitent à prendre le bon risque dans la vie, c’est-à-dire, dans nos apostolats. Dans la première lecture, Moïse s’étonne de voir le buisson ardent qui ne se consume pas. En fait, dans ses conversations avec Dieu, il hésite à se disposer à l’appel, peut-être à cause de sa perplexité et de ses doutes. En outre, il hésite à répondre à l’appel en raison de sa disposition physique et peut-être spirituelle - « Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu » (cf. Ex 3, 6) – il n’était pas sûr de savoir avec qui il conversait, l’appellation « JE SUIS CELUI QUI SUIS », n’était pas satisfaisant. Mais au fond de ce nom surprenant, il y a le risque, ce risque juste que Moïse a pris pour faire ce que Dieu lui avait demandé, c’est-à-dire de faire sortir d’Égypte son peuple, les enfants d’Israël où ils souffraient et le reste, bien sûr, nous le connaissons tous.

Frères et sœurs, c’est le bon risque que la réflexion d’aujourd’hui nous invite à prendre en ce temps de Carême. Comme Moïse, nous sommes souvent entravés par nos défauts physiques et spirituels. Nous sommes soit réticents, soit peu sûrs d’entendre cette « un murmure doux et léger » (cf. I Rois 19, 12) de Dieu qui nous invite à nous convertir et à accomplir des actes justes. Le Psalmiste souligne qu’une âme guidée par Dieu accomplit des actes justes, elle rend pleinement justice à tous les opprimés (cf. Ps 103, 6-7).

Dans nos apostolats, nous sommes parfois effrayés et réticents à entreprendre des actions justes, à cause des peurs et des doutes mondiaux sans savoir que l’esprit de Dieu nous guide à faire la justice. Pour répondre à cet appel, nous devons d'abord avoir confiance en Dieu et ensuite l’avoir en nous-mêmes. Il est important que nous demandions la grâce de la patience afin de ne pas nous laisser influencer par les impératifs du monde. En effet, l'évangile d'aujourd'hui récapitule cela avec la parabole du vigneron qui demande à son maître d'être patient au moins pendant un an afin d'obtenir des fruits de son figuier. C'était le bon risque, celui de la patience... mais après avoir pris une décision éclairée.

Prions pendant ce temps de Carême pour la grâce du discernement, celle de la patience afin que les choix que nous prenons dans la vie soient judicieux, en plus, qu'ils soient justes. Des fois où nous n'avons pas tenu compte de cet appel, revenons à notre Dieu compatissant et miséricordieux, qui pardonne tous nos péchés et guérit chacun de ses maux, et repentons-nous.

Amen.

P. Matambura Ismaël, SJ

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