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Résister à la tentation de ne rechercher quel’intérêt personnel

Notre réflexion pour la première semaine de Carême est écrite par Danielle Vella, rédactrice d’AJAN.

 

« Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu’ils furent écoulés, il eut faim. » (Luc 4:1-2)

Coincé dans le désert, en proie à la désolation, nous sommes confrontés à la tentation d’ignorer la volonté de Dieu et de satisfaire nos propres intérêts. Comme Jésus, nous pourrions sortir de cette expérience difficile, non seulement indemnes mais également plus forts ; avec la conviction que c’est seulement en aidant les autres que nous pouvons pleinement vivre notre vie.

Cela pourrait se passer différemment: si nous cédons à la tentation de se concentrer uniquement sur nous-mêmes, nous pourrions nous retrouver coincés dans le désert, tout comme les Israélites qui ont succombé à la tentation du veau d’or.

Narrant d’abord l’histoire des Israélites et ensuite celle de Jésus dans le désert, la Bible nous présente une expérience illustrant notre propre chemin vers l’épanouissement. À un moment ou un autre, beaucoup d’entre nous avons faim et soif de quelque chose qui semble tout à coup manquer, motivé par une agitation intérieure pour combler ce manque, comment et où nous ne savons pas. Les certitudes réconfortantes du passé ne nous rassurent plus. Les doutes, la désolation et le découragement prennent le dessus.

Il y a la tentation de canaliser notre quête de sens plus profond dans la construction de notre propre royaume, de se plier aux désirs de la sécurité personnelle, la reconnaissance et la vie aisée. Ou alors, nous pouvons rester assis et écouter la voix de Dieu enfouie dans notre nature profonde, nous rappelant que Lui seul est notre rocher, notre forteresse et notre salut.

En sécurité dans l’amour de Dieu, nous sommes plus libres de suivre les traces de Son fils Jésus qui, en quittant le désert, débuta sa pastorale de prédication et de guérison, « avec la puissance de l’esprit en lui ».

Tout au long de sa pastorale, Jésus était constamment réceptif aux besoins des plus pauvres et fit preuve d’un amour particulier pour les personnes malades et rejetées. Il n’est pas difficile de trouver des parallèles dans le monde d’aujourd’hui. Parmi ceux dont la situation n’est pas sans rappeler les lépreux guéris par Jésus sont les personnes vivant avec le VIH.

Le VIH n’est plus une condamnation à mort pour les personnes infectées qui ont accès à un traitement et des soins appropriés. Mais cet accès est loin d’être universel. Et quel traitement peut être administré contre la stigmatisation, demanda une fois une femme séropositive, et contre d’autres injustices comme la pauvreté et l’inégalité entre les sexes, qui vont de pair avec le SIDA, multipliant ses effets létaux et faisant de la vie des personnes vivant avec le VIH un supplice ?

Rodah, originaire du Kenya, tenta de se suicider à quatre reprises avant qu’un voisin n’alerte une communauté chrétienne locale; l’aide de cette communauté a sauvé la vie de Rodah. « Je ne suis pas différente d’une autre personne, je ne fais que vivre avec un virus », a dit Rodah. « Mais j’ai besoin de beaucoup de force. Ma famille m’a rejetée. J’ai perdu des emplois parce que je suis séropositive. Quand je marche dans la rue, des gens longent le mur. » Malgré les difficultés, Rodah va bien grâce à son courage, sa foi et les amis sur lesquels elle peut compter.

Ces dernières années, le SIDA suscite moins l’attention du public, en raison notamment de l’idée quelque peu erronée que l’épidémie n’est plus un souci important. Mais en cherchant bien vous trouverez une toute autre vérité, comme le prouve le témoignage de Rodah.

En tant que chrétiens, notre devoir est d’être constamment réceptifs autour de nous aux besoins urgents – ceux des personnes atteintes du SIDA et d’autres qui souffrent à cause de l’injustice. Une fois que nous en sommes conscients nous trouverons les moyens d’agir.

En ce temps de Carême, réfléchissons à nos choix. Errerons-nous sans fin dans le désert, ou allons-nous émerger purifiés et avec une volonté renouvelée de chercher ceux qui ont le plus besoin et de faire tout notre possible pour les aider ?

Dennis Owuoche

Dennis Owuoche Shadrack is the AJAN Communications and Research officer, Having joined AJAN in 2022 he has a broad experience in content writing; statements, press releases , website management, brand development, developing communications strategies and managing the social media, disseminating knowledge products, preparing flyers, reports and spreading other materials in order to enhance awareness about HIV and support Holistic development of the young people as a AHAPPY Trainer.

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