As part of the ongoing visits to partner schools in the AHAPPY generation program, on Wednesday 16 February 2022 Jesuit Urumuri Centre (JUC) in Rwanda Assistant Director Mr. Pierre Nyandwi, SJ this time headed to Groupe Scolaire St. Vincent Pallotti Gikondo, Groupe Scolaire Gahanga1 and Groupe Scolaire Karembure to assess progress of the implementation of the program in the schools.
JUC is a social initiative of the Jesuit fathers (Compagnie de Jésus au Rwanda), a religious organization operating in Rwanda.
Au GS Gikondo pour le recevoir étaient M. Jean Damascène Ngororabanga et M. Eugène Ndayisenga avec un club AHAPPY de 21 filles et 16 garçons. Le Club AHAPPY de GS Gahanga1 compte 52 filles et 25 garçons et est accompagné de M. Adiel Karangwa et M. François Xavier Munyanziza. Au GS Karembure se trouvaient M. Ferdinard Ntakirutimana et M. Jean Paul Nyabyenda avec un club AHAPPY de 27 filles et 19 garçons.
Pierre a commencé par interroger les étudiants sur leurs connaissances sur le but du programme en général. Il s'est réjoui de constater que ces derniers ont une connaissance générale du programme et comprennent son objectif, qui est de donner aux jeunes les moyens de faire des choix éclairés et responsables menant à une vie sociale épanouie et réussie dans une génération sans sida.
Pierre leur a ensuite parlé du réseau des jésuites (AJAN) qui a initié le programme, de la société de Jésus en général et du Centre jésuite Urumuri, l'institution qui facilite la mise en œuvre du programme au Rwanda ; "bien que nous soyons une génération qui veut être 'heureuse' après avoir évité la drogue, les grossesses non désirées et le VIH/SIDA, AHAPPY est en fait une abréviation et est un réseau ou une génération qui s'efforce de lutter contre le VIH/SIDA en s'inspirant de la doctrine catholique concernant la sexualité humaine et la santé reproductive ».
Il a ensuite enseigné sur les changements physiques qui se produisent sur notre corps, en particulier pendant l'adolescence. Il a reconnu les hormones qui poussent les adolescents à développer une attirance sexuelle pour les autres et a conseillé aux étudiants de ne pas agir en conséquence. Il a encouragé ces jeunes à faire preuve de courage et à protéger leur brillant avenir.
Les étudiants étaient alertes et participatifs lorsqu'ils posaient des questions là où ils avaient besoin d'éclaircissements. Une étudiante de GS Karembure Rosine Iradukunda a demandé s'il y avait quelque chose de mal à s'engager dans une activité sexuelle si l'on utilise une protection ; « Il y a des hommes ici qui nous proposent de prendre soin de nous et de payer notre éducation en échange de faveurs sexuelles, comment puis-je laisser passer une telle opportunité si je sais comment me protéger du VIH/SIDA et des grossesses non désirées ? ». A cela, Pierre lui a répondu qu'il y a beaucoup de risques à se retrouver dans de telles situations. Il y a des chances de devenir accro à de telles activités à un jeune âge, de sorte qu'elles deviennent le principal objectif de son existence. Deuxièmement, des accidents peuvent survenir là où la soi-disant protection devient finalement inutile. Mais dans l'ensemble, l'Église catholique enseigne l'abstinence car c'est le plan de preuve complet pour éviter les situations inutiles et pécheresses telles que les grossesses qui se terminent par des avortements.
Pierre concluded the talks by asking students to strive to be well-rounded individuals balanced in all dimensions of life; physically, intellectually, socially, spiritually and emotionally.
C'est la 3ème semaine depuis la relance du programme et JUC a jusqu'à présent visité 6 écoles partenaires. À l'avenir, le Centre visitera 7 écoles restantes et rassemblera ensuite toutes les écoles pour une compétition inter-écoles dans le but d'évaluer l'intériorisation des enseignements du programme par les élèves.
Henriette Mushimiyimana
Chargée de communication JUC