« POUSSONS POUR L’EGALITE », tel est le thème véhiculé lors de la célébration de la Journée Mondiale du VIH/SIDA à Madagascar. Cette célébration a été marquée pendant 3 jours successifs au parvis de l’hotel de ville Analakely – Antananarivo centre-ville – du 29 novembre au 01 décembre, jour J de la célébration en question.

Plusieurs activités ont été organisées par le Ministère de la Santé publique, l’ONUSIDA et le Secrétariat Exécutif / Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA (SE/CNLS) à Madagascar. Le Centre Arrupe était toujours au cœur de ces activités et a représenté en même temps l’Eglise Catholique Apostolique Romaine (ECAR) ainsi que la Commission Episcopale pour la Pastorale de la Santé : un réseautage et une collaboration qui ont duré de longue date et ont toujours marqué la solidarité et l’union pour la mission commune : porter la voie de l’Eglise pour prévenir et éradiquer le VIH/sida, et également soutenir et prendre en charge les personnes malades et vulnérables.

Ainsi, une exposition a eu lieu pendant ces 3 jours, une occasion de faire connaître notre mission dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA. Il s’agit, en premier lieu, de l’Education véhiculée par nos programmes EVA (Education à la Vie et à l’Amour) et particulièrement l’AHAPPY, en vue de la prévention et de la protection des jeunes contre tout défi menaçant leur santé et leur développement. Environs 200 jeunes ont visité nos lieux et ont pu discuter de ce domaine d’éducation que l’Eglise promeut. Ensuite, ce fut également une occasion de rencontres et d’accompagnement des personnes affectées ou infectées par le VIH. On a pu soutenir environ 30 pvvihs selon les besoins qu’ils ont exprimés à notre égard. Par ailleurs, parmi les stands érigés durantcet événement, on a pu voir différentes organisations comme le Mad’Aids : groupe de soutien aux pvvihs, le AINGA AIDS : une organisation qui supporte les consommateurs de drogues injectables dans la lutte contre le VIH/SIDA, l’association des femmes samaritaines : une association qui soutient les travailleurs de sexe, LGBT solidarity comme son nom l’indique, le SECNLS et l’OMASAVE (Madagascar Save) : un conseil œcuménique dans la lutte contre le VIH/sida, etc. En outre, des dépistages et conseling VIH ont eu lieu, parallèlement avec le vaccin de COVID 19. Bref, parmi tant d’autres, nous avons démarqué notre présence par nos outils d’éducation, d’écoute et de soutien.

Le 01 décembre, un culte eocuménique a eu lieu dans une église anglicane à quelques kilomètres du centre-ville, suivi d’une caravane vers la place de l’exposition. Ce fut le moment d’action de grâce pour cette commémoration, mais aussi de deuil en souvenir de ceux qui nous ont quittés, et surtout d’espérance pour le futur. En effet, la diversité des participants à cet événement était une richesse dans cette lutte contre le VIH/SIDA. Chaque entité, chaque organisation, et chaque personne a sa propre mission, qui s’avère complémentaire, unie et solidaire. Chacun a sa manière de sensibiliser pour « l’égalité » : lutter contre toute forme de stigmatisation et de discrimination ; promouvoir l’unité et l’équilibre au sein de chaque organisation ; accueillir avec amour ceux qui souffrent à cause du VIH/SIDA, sans exception ; offrir les soutiens nécessaires à tous ceux qui en ont besoin ; donner accès aux soins et traitement à toutes personnes malades, etc.

Bref, après ces deux années successives de confinement dû au coronavirus, cet événement de la Journée Mondiale du SIDA, était une opportunité de reprendre les sensibilisations à cette lutte et de conscientiser chacun dans leur engagement et responsabilité pour atteindre l’objectif de l’éradication du VIH/sida vers 2030.

Par, Masy Alinoro Razafindradama,

Communications, CA MDG